Les anciens travailleurs franciliens d’Air France soutenus par le FEM
La Commission européenne a proposé le 11 mai de mobiliser le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM) pour soutenir 1 580 anciens salariés d’Air France ayant perdu leur emploi en raison de la pandémie de COVID-19, dont environ 900 en Île-de-France.
La France avait en effet introduit une demande d'intervention du FEM en janvier 2022 pour soutenir les travailleurs d’Air France licenciés à la suite d’une baisse du nombre de passagers et de vols dans le contexte de la crise sanitaire.
Dans sa proposition relative à la mobilisation du FEM (EGF/2022/001 FR/Air France), la Commission souligne que les travailleurs franciliens ont été les plus touchés avec 57% des licenciements opérés par Air France dans ce contexte.
Les travailleurs licenciés pourront notamment bénéficier de services de conseils et d’orientation professionnelle, de formations, de prime à la création d’entreprises et d’aides à l’embauche. Le coût total de ces mesures pour l’ensemble des ex-salariés français concernés est estimé à 21 millions d'euros, 85% de cette somme (17,7 millions d'€) étant couverts par le FEM, les 15% restants étant pris en charge par Air France.
« La pandémie de COVID-19 a eu une profonde incidence sur les travailleurs du secteur des voyages et du transport aérien. (…) Nous faisons preuve de solidarité avec près de 1 600 anciens salariés d'Air France, en les aidant à retrouver leur place sur le marché du travail » s’est félicité Nicolas Schmit, commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux en présentant cette proposition qui doit désormais être formellement approuvée par le Parlement européen et le Conseil de l’UE.
En février 2022, la Commission avait annoncé un soutien similaire du FEM au bénéfice des ex-salariés franciliens de la société de distributeurs automatiques Selecta.
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